Discographie
MD-LP-0051
1979
Les Frères De Smaele, chez Dickencheid
Dédicacé par Derroll ADAMS
- MIDNIGHT SPECIAL (traditional)
- SAILOR HORNPIPE (traditional)
- FORGOTTEN SOLDIER BOY (traditional)
- ARGUMENTATIVE RAG (Fred Sokolow)
- ARE YOU WASHED IN THE BLOOD (traditional)
- JUNE APPLE (traditional)
- EBENEZER (traditional)
- I WAS A STRANGER (Jimmy Rodgers)
- THE RAMBLING BOY (traditional)
- THE CHRYSANTHEMUM (Scott Joplin)
1979
Gérard De Smaele : banjo
René De Smaele : guitare
Guy Cabay : piano (n° 10)
I am always pleased when some of my younger friends are doing something creative. I’ve listened to my friends Gérard and René for some years now, in a sense I guess you could say I’ve watched them grow as musicians from those early string touching days to now, and it’s a pleasure to write these few words of congratulations and thanks for some very nice picking and good selection of songs. I feel I would like to say more but I am one of the world’s worst writer of words.
I guess it’s best to sit down listen and enjoy.
Derroll ADAMS, Antwerp, 1979
GDS-CD-001
2001
Solo
Dédicacé par Pete SEEGER
- SWANNO MOUNTAIN
- BRIAR PICKER BROWN / BONAPARTE CROSSING THE RHINE
- OLD SMOKEY
- SOURWOOD MOUNTAIN / BIG EYED RABBIT
- ROCKY ISLAND / SUGAR HILL
- HARD TIMES
- TEXAS / HALF SHAVED
- PRETTY LITTLE MISS
- YEW PINEY MOUNTAIN / ABE’S RETREAT
- WILLIE MOORE
- DARLING COREY / ROUSTABOUT TURKEY IN THE STRAW
- CACKLIN’ HEN
- CHICKEN REEL
- TEMPIE / WALKING IN THE PARLOR / WEST FORK GIRL
- PRETY POLLY
- THE COO COO BIRD CHARLIE’S NEAT
- LITTLE BIRDIE
- NORA LEE
- CLUCK OLD HEN
2001
Gérard De Smaele : banjo
Gérard!
Today I read your letter and listen to your beautiful tape. I envy your wonderful banjo frailing. Keep on.
Pete SEEGER, March 2001
Belgian Gérard De Smaele began playing banjo in 1966, teaching himself from How to Play the 5-String Banjo (Seeger) and Earl Scruggs and the 5-String Banjo (Scruggs/Keith). A decade later he came to the U.S. and began hearing and learning from Roger Sprung, Kyle Creed, and other revivalists and traditional American musicians. He’s learned well, as this modest, home-made recording makes quite clear. De Smaele, who has also authored a history of the banjo (in French), demonstrates his clawhammer technique on well-crafted arrangements of traditional Appalachian tunes and songs crisply yet gracefully played at relaxed tempos on both fretted and fretless banjos. On a few (‘Little Birdie’) De Smaele adapts the melody and phrasing. His singing is serviceable and pleasant on ‘Rocky Island’ but less convincing on more idiomatic, mournful tunes as ‘Hard Times’. Still De Smaele brings a wistful lyricism to this music that is both effective and affecting. In a hand-written note reproduced on the CD liner, Pete Seeger describes De Smaele’s recording as ‘beautiful’. That’s high praise, indeed.
Mark GREENBERG, Sing Out, vol. 45 #3, Fall 2001
GDS-CD-002
2002
Dédicacé par Didier MELON
Enregistré par la RTBF pour l’émission "Le monde est un village"
- TEMPIE
- SALLY ANN
- DARLING COREY
- JOHN HENRY
- TATER PATCH
- JUNE APPLE
- WILD BILL JONES
- TEXAS
- OLD SMOKEY
- BUTCHER’S BOY
- NEW RIVER TRAIN
- SALLY IN THE GARDEN DUCKS ON THE MILLPOND
- FORTUNE
- PAY DAY AT COAL CREEK
- IN THE PINES
- SUGAR BABY
- PRETTY LITTLE MISS
- BROWN’S DREAM
- SWANNO MOUNTAIN
- ILLOW TREE
- THE VALLEY
2002
Gérard De Smaele : banjo
René De Smaele : cornet (n° 21)
Wiet Van De Leest (du groupe RUM) : violon
Sans le vouloir, il vous est peut-être déjà arrivé de croiser la route de Gérard De Smaele. Extérieurement, il est difficile d’imaginer qu’il nourrit une passion pour le banjo, instrument de l’imaginaire et de la réalité américaine. Pourtant, Gérard est de chez nous et content de l’être. Sa culture il aime la confronter à celle d’un autre continent. Avec ses vêtements sportifs, son allure décontractée et son sac à dos, il pourrait s’en aller faire un trekking. Non, tout simplement il se dirige vers nos oreilles avec une gourmandise plaisante à voir. Personnellement, je n’ai pu résister à en savoir davantage sur l’homme et son instrument. Aussi, lui ai-je proposé quelques sessions d’enregistrements pour l’émission Le Monde est un Village...
Je vous encourage à lui consacrer toute l’attention qu’il mérite. Vous ne le regretterez pas. Et je vous préviens, il est d’une passion contagieuse !
Didier Melon
RTBF, Le monde est un village
GDS-CD-003
2002
Dédicacé par Étienne BOURS (conseiller
musical à la Médiathèque)
- REUBEN
- TALK: WHERE ARE YOU FROM
- CLUCK OLD HEN
- TALK: GREASY STRINGS
- GREASY STRINGS
- DOWN THE ROAD
- SUGAR HILL
- TALK: HOW DO YOU LIKE BELGIUM
- OLD JOE CLARK
- SOURWOOD MOUNTAIN
- TALK: JOEL SPEAKS FRENCH
- INDIAN ON THE STOMP
- TALK: ABOUT LEARNING FIDDLE
- SAIL AWAY LADIES
- TALK: MAKING MOONSHINE
- LITTEL MAGGIE
- WAGONER’S LAD
- TALK: DO YOU LIKE THIS
- MOLE IN THE GROUND
- ANGELINE THE BAKER
- RAMBLING BOY
- TALK: THE DANCE
- SOLDIER’S JOY
- EAST VIGINIA
- TALK: WHAT’S A MOUNTAIN
- BARLOW KNIFE BREAKING UP CHRISTMAS
- ALBERTA
- SALLY ANN
- CREEPLE CREEK
2002
Gérard De Smaele : banjo
Joel Bailes (Washington DC) : fiddle
L’écorce, la pulpe et le jus !
Sont-ils hillbillies, citybillies, belgian billy et american billy se rencontrant ? Qui sont ces deux musiciens venus à pied du fond des musiques populaires pour nous en donner une version à la fois actuelle et inchangée ? C’est étonnant cette complicité de cordes entre le banjo de l’un et le fiddle de l’autre, comme s’ils avaient joué ensemble toute leur vie, comme si les générations précédentes les avaient conditionnés, comme si la tradition orale avait accompli son œuvre. Elle l’a fait d’ailleurs puisque Joel et Gérard jouent une musique ancienne et nouvelle, européenne et américaine, blanche et noire, rurale et pourtant urbaine dans sa renaissance. Et le temps est là, immuable, figé mais cependant secoué, projeté en avant dans cet immense horizon de toutes les musiques du monde. Le banjo et le violon n’ont rien oublié de l’histoire des petites gens qui leurs confiaient les traces, les stigmates, les confidences de leurs vies. Et ça bourlingue en musique et en chants, ça cahote en rythme comme un vieux chariot sur une piste des Appalaches. L’archet se frotte aux cordes avec un bonheur sensuel tandis que le banjo crépite des rythmiques chaloupées, tanguantes. On évolue doucement dans cette musique, les choses s’y disent sans précipitation, avec une convivialité qui donne à croire que les deux compères sont assis sous le porche d’une vieille bicoque en bois et devisent en paroles, chansons et vieux airs, dans la tranquillité du soir tombant. Et la musique old time est livrée sans fioritures, une musique solide, épaisse, dont il faut déguster l’écorce autant que la pulpe et le jus. C’est d’autant plus facile que Joël et Gérard savent comment nous la servir. Ils ne connaissent pas d’autres recettes d’ailleurs parce qu’ils ne jouent pas avec la musique pour nous livrer un produit fini et aseptisé, ils jouent tout simplement cette musique comme elle est : vivante.
Étienne Bours
Conseiller musical à La Médiathèque de la Communauté française de Belgique
GDS-CD-004
2003
Disque subsidié par la Direction Générale des Affaires Culturelles de la Province de Hainaut
- KITCHEN GIRL / BETSY LICKENS
- CHARLIE’S NEAT / TWIN SISTERS
- COUNTRY BLUES
- PRINCE WILLIAM
- STAY ALL NIGHT
- SHAVING A DEAD MAN
- MOONSHINER
- BROUDERIES
- PRODIGAL SOON
- LET ME FALL
- WHISKEY BEFORE BREAKFAST
- BLUE EYED GIRL
- THE ROVING GAMBLER
- EMBRODERIES
- STATEN ISLAND
- WILD HORSES
- POOR BOY IN THE JAIL
- WALKING BOSS DEEP
- ELLUM BLUES
- THE OLD PLANK ROAD
- PRISONER’S SONG
- LAST CHANCE
2003
Gérard De Smaele : banjo
Saul Broudy : de Philadelphie - harmonica - docteur en anthropologie et ex- musicien de Steve Goodman
René De Smaele : cornet (n° 9, 11 et 21)
Wiet Van De Leest : violon
For US orders :
Cornfields is available at www.elderly.com
Notre passionné de banjo à cinq cordes nous emmène loin d’ici, dans les Appalaches du Sud. Imaginez-vous immigrant aux Etats-Unis et jouant devant un champ de maïs après une journée de dur labeur, à une époque où l’électronique n’existe pas.
Gérard De Smaele se l’imagine très bien, au point qu’il a acquis une belle manière de chanter le blues. Voilà donc une série de morceaux calmes, les uns instrumentaux, les autres chantés avec comme thèmes l’amour, le pays natal, la prison...
Le violoniste Wiet Van De Leest (ex RUM) apporte sa part d’improvisation tandis que l’Américain Saul Broudy insère délicatement son harmonica dans le jeu du banjo et démontre une technique époustouflante, toute en nuances, dans deux morceaux solo. “Prince William”, “Staten Island” et “Wild Horse” sont les seuls morceaux plus proches de nous, tels les souvenirs que l’immigrant perpétue...
Exellente réalisation de Gérard De Smaele. Une de plus !
Marc BAUDUIN
Le Canard Folk, 2003
Laments, Sorrow, Sadness,
American Folk Songs and Banjo tunes
GDS 005
solo
Dédicace de Marcel Leroy (journaliste au
journal le Soir)
- DEVIL’S DREAM (INSTRUMENTAL)
- HE LIES IN THE AMERICAN LAND
- WHEN I FIRST CAME TO THIS LAND
- JOHNNY HAS GONE FOR A SOLDIER
- RED FOX (INSTRUMENTAL)
- DRUNKARD’S LONE CHILD
- I’LL NEVER GET DRUNK ANYMORE
- GOODBYE BOOZE
- GREEN WILLIS (INSTRUMENTAL)
- LADY GAY
- THE HIGHWAYMAN
- ROUSTABOUT
- PRAYER OF A MINER’S SON
- MISTREATED MAMA BLUES
- MOTHER’S ADVICE
- OH DEATH
2005
Gérard De Smaele : banjo
Au 19e siècle déjà, en protégeant un patrimoine littéraire et musical les Américains voulaient affirmer leur identité culturelle et se singulariser de l’Europe. Sachant que de grands compositeurs classiques européens s’étaient inspirés de musiques traditionnelles, la tentation de vouloir mener cette même expérience a émergé dans le chef des grandes institutions culturelles. L’apport afro-américain s’est aussi révélé un élément essentiel. De plus, cette recherche de sources originales - appuyée par l’industrie du disque d’avant le crack boursier de 1929 et les collections de field recordings de la Bibliothèque du Congrès - s’est dégagée des chemins balisés par les « scientifiques » des universités. Les vagues successives de renouveau du folksong et de la musique traditionnelle sont venues au secours d’idéologies politiques, pour appuyer la défense des syndicats, des droits civils, de la paix...
Aujourd’hui on s’intéresse beaucoup aux musiques du monde. Si on prend la peine de s’y arrêter, on constate que l’Amérique du Nord offre un bel exemple de préservation et d’utilisation de la musique folk à des fins utilitaires : défendre les minorités, les causes humanitaires, lutter contre les effets pervers des médias...
Je ne suis pas l’avocat du diable, mais même si la mode est de dénigrer sans nuances les États-Unis, il y a beaucoup de générosité dans le peuple américain. À travers les chansons anciennes, on sent les pulsations d’un peuple sensible à la souffrance. Ces chansons ne sont pas ciselées pour le show-business. Si on leur donnait une chance de se faire entendre elle nous montreraient ce que partout tout le monde sait déjà, à savoir que la vie n’est pas un long fleuve tranquille...
Gérard De Smaele